En bonus, si la connexion le permet, tout plein de photos, beaucoup ont déjà été postées sur facebook, on y trouve des photos de slushball, de la compet’, de là où je suis, de gens, de la plage …
C’était donc une semaine sympa, avec du vent, des français faisant de la natation en cherchant à naviguer trop tot dans la journée et qui donc plantent fatalement leurs kites dans l’eau sans pouvoir les redécoller. L’objectif était d’aller jouer avec les baleines que l’on voyait dans la baie, c’est joli les baleines, c’est gros, meme de loin. Mais franchement, je ne sais pas si je serai confiant juste à côté.
J’ai donc rencontré toute la bande des pionniers du foil en France, une bande de sudistes bien sympa avec des champions du monde, des champions de France jeunes, des constructeurs des meilleurs foils sur le marché … Tout plein de bonnes choses quoi. On a eu des semblants de soirées, les compétiteurs ne picolant pas trop et la ville étant bien vide maintenant que la saison touche à sa fin. Aujourd’hui tout le monde vient de partir et la fièvre et l’agitation retombe. Tom a pris un avion vers la république dominicaine d’où il va embarquer sur un bateau en direction du canal de Panama avant de faire la traversée du Pacifique direction la Nouvelle-Zélande. Fionna est monté dans un avion direction la France et l’Espagne pour faire un peu de snowboard et de plage. Sydney vient de repartir à la maison … Il ne reste que les locaux et les quelques irréductibles qui commencent à ranger le camp, d’ici une semaine ou deux il n’y aura plus personne.
Je suis donc au début d’une nouvelle transition, ces derniers deux mois et demi m’auront apporté tellement de choses, sur des modes de vie possibles, sur des philosophies, sur le plaisir de vivre au soleil, sur le fait que la vie est simple et que ceux qui pensent le contraire sont juste en train de passer à côté. Hoo, j’ai aussi rencontré des cons finis, des gens qui clairement, passe totalement à côté des choses importantes de la vie, ou du moins ne l’aborde pas de la bonne façon. Mais cela ne conforte que mon envie de profiter au maximum, la vie est bien trop courte pour se préoccuper des choses importantes.
Le vent commence à tomber, je dois dire que cela fait un moment, et il est bientôt temps de partir, mon prochain billet d’avion de La Paz à Cancun est pour le 4 avril, date à laquelle je vais rejoindre mes parents pour une dizaine de jours de vacances à visiter les ruines mayas du Yucatan ainsi que profiter du soleil et de la plage. Cela va me changer de voyager avec de l’argent pour un temps. En attendant le 4, le vent ne semble pas très fort et je risque d’aller faire un tour un peu plus au sud avec Maude pour faire une ou deux semaines de surf.
Mes parents repartiront le 13 et à ce moment je prendrai la route pour le sud, pas trop d’idée de la route que je vais prendre, mais il est bien possible que je rejoigne Maude à nouveau pour la descente en Amérique centrale. L’idée est de descendre tranquillement pour choper un avion vers la France courant juin depuis le Honduras ou Panama.
Retour à la vie de nomade sans trop savoir ou je dormirai le soir, nouvelle transition. La route continue.
]]>En ce moment, tout le monde veut savoir ce qu’il se passe au jour le jour, et on vient d’attaquer le mois de février, cela fait maintenant plus de quatre semaines que je suis au Mexique et certains commencent à s’impatienter.
Je suis donc arrivé au Mexique après avoir passé une nuit dans l’aéroport de Chicago, surement jolie ville dont je n’ai rien vu. Tout était blanc à cause d’un épisode neigeux particulièrement violent sur la moitié de l’Amérique du Nord. Les vols des jours précédents étaient complétement annulés sur la moitié du continent, je suis donc plutôt content d’être passé entre les gouttes.
Je ne recommande le passage aux Etats-Unis à personne, ces gens sont complètement tarés … En plus du questionnaire à Charles de Gaulle concernant mes bagages, depuis quand je les possède, qui les a fait, qui aurait pu les toucher, les ai-je perdu de vue, combien m’a couté mon billet d’avion … Le genre de trucs pas casse-couilles … Enfin bref, après ce petit questionnaire, le passage de la douane à Chicago ne prend que deux ou trois heures puisque tout le monde voit ses empreintes relevées, une photo prise et un nouveau petit questionnaire, tu es qui tu vas où tu fais quoi. On se sent bien protégé, aucun souci là-dessus.
L’arrivée au Mexique est bien plus agréable, pas de sourire mais un coucou et un permis de séjour de 180 jours, rapide, efficace. Un peu d’attente à l’aéroport le temps que mon chauffeur arrive, deux heures et demi de route au milieu des cactus et quelques aperçus de la mer plus tard j’arrive à Playa Central. Il y a du vent, pas mal de kites sur l’eau …
Bon, je n’ai pas encore eu l’occasion de finir ce post, mais il traine depuis longtemps, je le post donc tel quel. Je finirai plus tard.
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La vie continue au soleil de Carnarvon, cela fait maintenant trois jours que je suis chez Rob et après une première journée de kite, le vent s’est un poil cassé la gueule, suffisamment pour hier, pas pour aujourd’hui. Il fait toujours aussi chaud, moi qui partait du sud pour retrouver l’été et le soleil je ne suis pas déçu.
Les deux françaises squattant avec nous sont bien sympas, complètement à l’arrache et commencent aussi à être en galère de thunes, je crois que c’est un peu un standard dans le milieu. Elles ont cependant réussi à trouver quelques heures de ménage suite a un gros coup de cul, il en faut. Elles ont passé la matinée à faire le ménage chez une grand-mère un poil seule avec qui elles ont passé une partie de la journée, et nous sommes tous invités à jouer aux cartes demain soir.
La recherche de boulot ne se passe pas idéalement, la saison n’ayant pas réellement commencée, les jobs sont rares et il y a du monde qui cherche, il faut cependant que j’imprime des CVs pour les déposer dans les restaus et autres hotels, j’ai fait un rapide tour et j’ai l’impression que les gens ne vont pas trop demander dans ces coins. J’ai éventuellement une piste pour aller bosser à Gnaraloo, vous regarderez sur une carte, c’est un camping paumé au milieu de nulle part, sur la cote, qui est un repaire de surfeur/planchistes/pécheurs en fonction de la période de l’année, une copine m’a affirmé que l’expérience était vraiment à vivre et qu’en plus il arrive qu’ils payent un poil. Au pire, j’y reste un mois ou deux, le temps que la saison démarre et je redescends lorsqu’il y a du boulot. Ca me semble un bon plan. Par contre, le souci c’est que la saison avec du vent est en train de se terminer, je serai donc obligé de me mettre au surf dans un cadre paradisiaque… Quelle vie …
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En route vers le nord. Après un rapide arrèt après geraldton je sais plus trop ou et un passage à Shark bay et Kalbarri qui sont des coins toujours aussi sympa nous avons dormi sur un point de vue absolument magnifique avec une vue à 360°, le coucher de soleil d’un coté, le lever de l’autre et une magnifique nuit étoilé entre les deux. Nous avons ensuite repris la route vers Carnarvon, ville sympa et où j’ai fait une session de kite magnifique sur un plan d’eau parfaitement plat et venté, un des plus beaux spots que j’ai pu voir.
Je suis actuellement dans le salon de Rob, un australien que nous avons trouvé sur couchsurfing. Un australien qui, comme tous, fait confiance aux gens. Il nous a donc proposé d’aller chez lui, alors qu’il bosse encore, il y a d’autres couchsurfers qui nous ouvriront (deux françaises … entre les français et les allemands, on a quand meme la grosse majorité de la population des backpackers).
Les françaises nous ont dit avoir fait un tour dans les fermes, tout est blindé et il est vraiment délicat de trouver le boulot. D’un autre coté, nous avons rencontré un australien dans la rue nous disant qu’il y avait plein de boulot. On verra bien.
Au final, après une jolie session de kite, une mer chaude et un océan venté, meme s’il est dur de trouver du boulot, la vie n’est pas si désagréable que ça. Le truc étant juste que je ne peux pas franchement me permettre de partir d’ici sans boulot. Mais bon, je ne paye pas de loyer, la vie ne coute donc pas si chère que ca.
P.S. J’ai fait des mises à jour sur les deux albums précédents qui n’étaient pas complets. Et NON, je n’ai pas accès à internet ou téléphone ou quoi que ce soit facilement, arréter de me spamer de mails demandant pourquoi je ne réponds pas. JE N’AI PAS D’ACCES INTERNET SIMPLE !
]]>Après un rapide stop à Cervantes, spot que je n’aime pas du tout avec un courant trop fort, une mer croisée dégueulasse et un vent fort mais rafaleux nous sommes actuellement à Lancellin, autre spot très agréable où on va passer le reste du séjour.
Pour ma part je vais y rester plus longtemps, chercher du travail car le compte en banque commence à maigrir, continuer à faire du kite sur le spot qui est à 10 min à pieds du backpack et mettre de l’argent de coté pour m’acheter une voiture et un plus petit kite, 9m c’est bien, mais ca souffle tellement fort dans le coin qu’un 6 ou 7m sera suffisant.
]]>Donc dans le rien, il n’y a en effet rien. 5h de route en ne croisant absolument rien. Il y a bien quelques fermes lors de la première heure mais ensuite c’est juste du rien. Il y a une roadhouse à peu près au milieu où on a pris un véritable breakfast avec des œufs brouillés et du bacon sur des toasts, c’était magique !
Nous sommes donc arrivé à Denham, petite ville posée sur une lagune magnifique sous un soleil écrasant avec un vent bien particulier puisqu’il est la le matin, tombe à midi remonte à 14h et devient très fort pour la nuit. En réalité il n’est pas tombé pendant trois jours et il a du monter à un bon 40 nds pendant la nuit.
On a donc pu faire une magnifique session à 7h du matin avec un australien qui nous a apporté des biscuits directement sur le kite pendant la session. Le petit déjeuner au lit, c’est bien, mais le petit déj directement sur le kite, c’est encore mieux !
Bon l’après-midi de cette session, le vent était tellement fort que nous n’avons pas pu kiter, nous sommes donc allé à Monkey Mia, une plage franchement jolie très fréquenté par des dauphins, ils sont nourris tous les matins par des touristes qui s’entassent à 136 (chiffres de lundi dernier) sur la plage. Trop touristique pour moi … Nous sommes arrivés vers 17h et nous étions les seuls sur la plage, sur un coup de chance nous avons pu profiter des dauphins pendant un moment ainsi que d’un pélican qui jaloux de l’attention donnée aux dauphins passait son temps à revenir vers nous. Petite anecdote sur la route du retour nous avons heurté un kangourou sortant d’un buisson, à 50 km/h, la voiture n’a rien, le kangourou est parti en sautant mais il avait l’air un poil sonné …
Nouveau jour de kite, nouvelle session, je commence à faire de biens beaux sauts et j’en pose une très grosse partie ! C’est vraiment énorme comme sensation. Je crois qu’il y a des photos à venir, il faut que je les récupère. Au final, belle petite session avec une jolie stingray, d’un bon mètre et un dauphin partant bien vite devant moi alors que j’arrivais à pleine vitesse. Je peux aussi mentionner la famille d’émeus qui traverse la route tranquillement devant nous au milieu de la ville.
On continue notre route vers le nord, 2 bonnes heures de route, un arrêt dans un national parc pour voir les pinnacles (plein de rochers d’un à deux mètres de haut dans un paysage désertique). C’est joli mais se dire que des gens se font 6 ou 7 heures de route aller-route en une journée et payent $150 tout compris pour passer une ou deux heures ici est surprenant. Cependant j’ai enfin vu mes premiers kangourous (vivants, on en voit plein des morts), moment de grande émotion, c’était émouvant.
On arrive donc à Geraldton, première vraie ville depuis Perth, ca surprend ces villes au milieu de nulle part.
Session de kite sur le spot flat de Geraldton, pour les australiens, flat signifie « qui n’a pas de vagues », mais bon, un clapot de plus d’un mètre, j’ai quand meme du mal à appeler ça plat. Enfin il y a un thermique qui souffle à 25 nds tous les jours de 1h30 à 8h, donc on passe plein de temps sur l’eau, et meme si ce n’est pas franchement plat, ca fait les cuisses.
Du coup demain on va continuer vers le nord avec pour objectif d’aller à shark bay, un des plus beaux spot de l’Australie C’est encore à 6h de route au nord mais il y a 3 spots à voir sur la route.
A donc donc fini par arriver à Lancellin, une grosse heure au nord de Perth, petite ville qui ne doit pas faire plus 3 ou 4000 habitants, et encore, il y a cependant 2 campings, deux bars et deux superettes : beaucoup de gens viennent y passer le we depuis Perth. On y trouve un national park pas trop loin ainsi que de grosses dunes permettant de faire du sandboard.
Arrivés sur le spot pas très plat mais on fera avec, on sort les kites. Il fait toujours aussi froid (20 25° plus du vent) et l’eau semble glaciale, 23 ou 24° je dirais. Et moi qui m’attendais à trouver du soleil et de la chaleur dans le nord …
Je tente mes premiers sauts, ca part très vite et vraiment très haut, surtout dans les rafales du moment. J’en pose certains, j’en crashe beaucoup mais ca va venir.
Après une gentille petite altercation avec les filles du camping nous décidons d’aller dormir dans le backpack du coin qui est vraiment sympa, à deux pas du spot. Il semblerait en plus qu’il soit assez facile de trouver du boulot. On verra ce que je trouve plus au nord mais il n’est pas impossible que je m’arrête ici un petit moment sur le chemin du retour.
]]>Australind est vraiment le spot coup de cœur pour le moment. Du coup en sortant de Bunbury on a fait un petit stop juste pour voir s’il y avait du vent. Il y avait beaucoup de vent (23nds, 28 en rafales), de la pluie légère, des gros nuages, un bon front froid qui était en train de passé. Il semblerait que ce soit les restes du cyclone qui était dans le nord. Du coup on sort les kites et on part pour une session matinale, il fait frais, humide, il y a du vent, mais l’eau est toujours à 28° du coup c’est vivable. On retrouve nos amis les dauphins et on passe bien 10 15 minutes à se tourner autour, c’est quand meme bien cool de les voir nager à 2m de ta planche. Le vent est un peu fort et il fait encore un poil frais sous les grains, du coup on ne reste pas trop longtemps sur l’eau. On décide donc d’aller manger et on repasse sur le spot « juste pour voir ». Le vent à perdu 5 nds, le soleil s’est levé. Tant pis pour Lancellin, on ira demain.
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