Scopy au pays des Mayas » Plage https://scopy.eu Récit d'une balade ici et là Wed, 30 Apr 2014 19:45:58 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.6 Puerto Escondito https://scopy.eu/?p=553 https://scopy.eu/?p=553#comments Sat, 05 Apr 2014 23:21:01 +0000 admin http://scopy.eu/?p=553

Summary

Another weird hitchhiking day. We made it to Nopolo with a really nice beach, nice green golf, and nice clean streets with nive clean houses and pavements. It definitely feels touristy. After a nap we made it to Puerto escondito, which is only a marina, a nice one, but still … It took us a good hour to go around the hill in order to find a really nice beach.

Petite journée plan foireux comme on en fait peu, on est parti en stop pour descendre le long de la cote vers un village qui est, semble-t-il, sympa. On galère vraiment à trouver quelqu’un pour nous prendre en stop et celui qui nous prend ne fait que la moitié du chemin. On s’arrête donc à Nopolo/Loreto Bay, contrée touristique s’il en est, tout plein de magnifiques baraques, un golf bien vert, les rues sont  joliment pavées et décorées de végétation en tous genres. Enfin c’est la classe. On se balade donc et trouvons la plage appartenant surement à l’hôtel d’à côté mais avec un accès public. Petite sieste sous les palapas.

On finit par repartir en direction de puerto escondito, notre objectif du jour. Objectif atteint sommes toute assez rapidement et notre lift nous laisse en plus dans le port, ce qui n’est, au final, pas idéal puisque c’est juste une marina, sans rien. Une très belle marina, un très beau port naturel extrêmement bien protégé mais quand même, il n’y a pas grand-chose à voir.

Après renseignements, nous apprenons qu’il y a une très jolie plage de l’autre côté de la colline. On part donc faire le tour pour en effet atteindre cette jolie après une bonne heure de marche sous le soleil. L’eau est claire, avec quelques cailloux et on regarde les pélicans pécher, on se fait offrir des bières par des américains campant ici, tout est pour le mieux.

]]>
https://scopy.eu/?feed=rss2&p=553 0
Une nouvelle transition https://scopy.eu/?p=525 https://scopy.eu/?p=525#comments Wed, 19 Mar 2014 00:57:58 +0000 admin http://scopy.eu/?p=525 La semaine passée a été plutôt remplie, nous avons accueilli la première étape du tour mondial de foil. Les meilleurs foileurs du monde sont venus pour savoir qui avait la plus grosse, et il semblerait que, sans aucun doute, ce soit les français. Le fait qu’ils aient inventé le bordel et qu’ils représentent 70% des ventes en 2012 et 50% en 2013 joue surement pour quelque chose, mais les 4 premiers utilisent des foils de fabrication française et 3 des 4 premiers sont des français. Le premier, finissant la compet avec uniquement des places de premier et une avance de plus de 30 secondes sur le second, alors meme qu’il ralenti sur le dernier tour, n’utilisait même pas le dernier modèle à sa disposition (proto du modèle 2015, qui est donc encore un mystère pour tout le monde). Ce n’était pas une victoire, c’était une démonstration. Le bonhomme est en plus super humble et sympa, tout comme toute la bande de compétiteurs venu des 4 coins du monde mais surtout des USA et de France.

C’était donc une semaine sympa, avec du vent, des français faisant de la natation en cherchant à naviguer trop tot dans la journée et qui donc plantent fatalement leurs kites dans l’eau sans pouvoir les redécoller. L’objectif était d’aller jouer avec les baleines que l’on voyait dans la baie, c’est joli les baleines, c’est gros, meme de loin. Mais franchement, je ne sais pas si je serai confiant juste à côté.

J’ai donc rencontré toute la bande des pionniers du foil en France, une bande de sudistes bien sympa avec des champions du monde, des champions de France jeunes, des constructeurs des meilleurs foils sur le marché … Tout plein de bonnes choses quoi. On a eu des semblants de soirées, les compétiteurs ne picolant pas trop et la ville étant bien vide maintenant que la saison touche à sa fin. Aujourd’hui tout le monde vient de partir et la fièvre et l’agitation retombe. Tom a pris un avion vers la république dominicaine d’où il va embarquer sur un bateau en direction du canal de Panama avant de faire la traversée du Pacifique direction la Nouvelle-Zélande. Fionna est monté dans un avion direction la France et l’Espagne pour faire un peu de snowboard et de plage. Sydney vient de repartir à la maison … Il ne reste que les locaux et les quelques irréductibles qui commencent à ranger le camp, d’ici une semaine ou deux il n’y aura plus personne.

Je suis donc au début d’une nouvelle transition, ces derniers deux mois et demi m’auront apporté tellement de choses, sur des modes de vie possibles, sur des philosophies, sur le plaisir de vivre au soleil, sur le fait que la vie est simple et que ceux qui pensent le contraire sont juste en train de passer à côté. Hoo, j’ai aussi rencontré des cons finis, des gens qui clairement, passe totalement à côté des choses importantes de la vie, ou du moins ne l’aborde pas de la bonne façon. Mais cela ne conforte que mon envie de profiter au maximum, la vie est bien trop courte pour se préoccuper des choses importantes.

Le vent commence à tomber, je dois dire que cela fait un moment, et il est bientôt temps de partir, mon prochain billet d’avion de La Paz à Cancun est pour le 4 avril, date à laquelle je vais rejoindre mes parents pour une dizaine de jours de vacances à visiter les ruines mayas du Yucatan ainsi que profiter du soleil et de la plage. Cela va me changer de voyager avec de l’argent pour un temps. En attendant le 4, le vent ne semble pas très fort et je risque d’aller faire un tour un peu plus au sud avec Maude pour faire une ou deux semaines de surf.

Mes parents repartiront le 13 et à ce moment je prendrai la route pour le sud, pas trop d’idée de la route que je vais prendre, mais il est bien possible que je rejoigne Maude à nouveau pour la descente en Amérique centrale. L’idée est de descendre tranquillement pour choper un avion vers la France courant juin depuis le Honduras ou Panama.

Retour à la vie de nomade sans trop savoir ou je dormirai le soir, nouvelle transition. La route continue.

]]>
https://scopy.eu/?feed=rss2&p=525 0
Hots springs https://scopy.eu/?p=522 https://scopy.eu/?p=522#comments Wed, 05 Mar 2014 17:55:49 +0000 admin http://scopy.eu/?p=522 J’avoue avoir du mal à trouver la motivation et le temps d’écrire en ce moment, le temps passe atrocement vite, j’ai du mal à réaliser que cela fait presque deux mois que je suis la … Ce quotidien devient très clairement mon quotidien et c’est exactement ce que je cherchais, la vie dans un petit bled sur la plage à connaitre tous les locaux, à enchainer les soirées totalement improvisées toutes aussi sympa les unes que les autres.

Le temps s’enchaine entre les gens à voir, les jours de vent passés sur l’eau et les matinées à juste prendre un café sur la plage, tranquillement, en regardant les oiseaux plongeant dans l’eau au milieu des quelques nageurs s’essayant à la chasse sous-marine.

Petite page de quotidien. L’autre jour, après une session de kite particulièrement sympa, nous sommes allés rejoindre des potes qui se sont installés pour une semaine aux hots springs, nom d’une plage au nord de La Ventana. Cette plage doit son nom à l’eau brulante (genre 50 60°C) courant sous le sable, eau que l’on peut atteindre en creusant sur une paire de mètres ou en utilisant le puit installé par nos prédécesseurs. L’idée est ensuite de faire un trou dans le sable, d’y mettre une bache que l’on remplit d’eau chaude, on ajuste la température avec de l’eau froide et on détend les muscles endoloris par la journée dans ce bain brulant, le tout au coin du feu, au son de quelques musiques et une margarita en main.

Une fois habitué à cette température, le plongeon dans l’océan réactive la circulation sanguine au milieu d’une eau s’allumant au moindre mouvement. La bioluminescence est un phénomène que je n’avais jamais observé. C’est vraiment joli et accompagne parfaitement le magnifique ciel étoilé que l’on observe par un ciel clair loin de toute pollution lumineuse.

Petite session de yoga matinal le jour suivant, sur le toit de Playa, avec vue sur la baie et les marcheurs promenant leur chien ou allant pour une baignade au réveil. La chaleur commence à monter doucement et on aperçoit au loin les premiers moutons indiquant une nouvelle journée de vent. Un petit déjeuner composé de fruits et d’œufs brouillés donne l’énergie pour la journée à venir. Un café sur la terrasse à l’ombre des palmiers pour profiter des jolies filles qui passent, le vent commence doucement à monter, un trainer kite se lève, un futur kiteur en préparation. D’ici une heure il sera temps d’aller sur l’eau.

Le vent tombe vers cinq heures, un déjeuner tardif, deux litres d’eau douce pour contrebalancer les dix litres d’eau salée que l’on vient de boire, une douche et on retrouve tout le monde dans la dernière maison sur la plage, des gens viennent d’y emménager pour deux mois, l’occasion de faire la fête au bord de la plage avec une magnifique vue sur la baie, et je ne bosse pas ce soir. Restons malgré tout sérieux, il y a du vent demain, il serait malvenu d’être fatigué avec une gueule de bois et de rater un jour de vent.

Demain soir ce sera côtes de porc chez dalaney’s, fumées, je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais la coupe est surprenante et le résultat fabuleux, rien de tel pour finir une bonne paire de jours.

Je bosse le lendemain, Larry et Raven jouent sur le toit, soirée particulièrement bondée, impossible de mettre un pied sur ce toit, service délicat mais on fait avec, on bosse sous les étoiles on ne va pas non plus se plaindre …

Une autre soirée, plus tard dans la semaine, nous a vu finir la soirée dans un camping plus loin sur la plage, soirée au coin du feu avec les guitaristes du cru et quelques passages dans le sauna fait maison, juste ce qu’il faut pour se détendre après quelques jours de kite non-stop.

J’ai eu beaucoup de demandes sur mon quotidien, et c’est vrai que je n’ai pas donné beaucoup de nouvelles, mais comme vous voyez, il n’y a pas grand choses à dire, juste un quotidien assez classique au final.

]]>
https://scopy.eu/?feed=rss2&p=522 0
Playa Central https://scopy.eu/?p=520 https://scopy.eu/?p=520#comments Mon, 03 Mar 2014 17:12:27 +0000 admin http://scopy.eu/?p=520 Je suis donc arrivé à Playa Central en milieu d’après-midi sans être ni fatigué ni décalé, j’étais en pleine forme. J’ai été accueilli par Olivia et cette manie qu’on tous les américains de se faire des gros câlins pour s’accueillir. Au premier regard Olivia est une brune plutôt jolie, pas beaucoup plus vieille que moi, c’est elle qui gère la baraque. Je rencontre dans la foulée les autres membres de la famille et je fais le tour du propriétaire.

Le batiment est plutôt sympa, c’est un entrepot anciennement utilisé pour faire des trucs aux crevettes et retapé en restau bar. Enfin il y a un bar dans un coin, avec un certain nombre de tables basses, une grande draperie sépare le coin bar du coin entreposage de kites et de planches, coin où se trouvent aussi deux chambres avec des lits superposés. Les murs sont peints de multiples dessins, des parasols tombent du plafond, le résultat est chaleureux et donne envie de passer l’après-midi affalé dans un canapé, on voit la mer à travers la porte, la propriété est littéralement sur la plage.

A l’extérieur il y a un bar, qui n’est malheureusement presque pas utilisé alors qu’il est vraiment bien situé, on trouve aussi une terrasse sur le toit qui est un très bon endroit pour boire une bière ou prendre un petit déjeuner lorsqu’elle n’est pas utilisée par les multiples cours de yoga.

Le lieu est vraiment agréable à vivre, vivre sur la plage, au soleil à faire du kite presque tous les jours … La belle vie.

]]>
https://scopy.eu/?feed=rss2&p=520 0
En route vers Esperance : Esperance https://scopy.eu/?p=282 https://scopy.eu/?p=282#comments Sat, 06 Apr 2013 06:00:34 +0000 admin http://scopy.eu/?p=282

Summary

In this one, I’m talking about Esperance, I’m just saying that it is really beautiful but I don’t really understand all the fuzz about this town. Yes it is beautiful, but not really more beautiful than some other beaches near Denmark or Albany. I also say a few words about how I got drunk on the beach under an amazing sky full of stars. You know, the usual life.

La route entre Fitzgerald NP et Esperance fut un poil longue et ponctuée d’une petite déviation car un tronçon de route était bloqué à cause d’un accident quelconque. Alors pour ceux qui suivent, une déviation, en France, c’est généralement un truc qui te fait prendre une route transversale pour rejoindre une route parallèle, puis tu longes le tronçon bloqué sur la route parallèle, et tu reviens sur la route principale une fois que tu as dépassé l’obstacle en utilisant une autre route transversale. Le concept est quand meme plutôt simple. Il y a un tout petit détail que je vais préciser à tous ceux qui n’ont jamais regardé une carte routière australienne : il n’y a presque pas de routes transversales, et encore moins de routes parallèles ! Du coup, tu fais une bonne vingtaine de kilomètres sur ta route transversale, puis une bonne quinzaine de kilomètres sur ta route parallèle pour finir par une trentaine de kilomètres sur la dernière route transversale (si quelqu’un me fait une remarque sur le fait que mes distances sont chelou, je l’emmerde et lui répond que non, les routes n’ont pas des tracés géométriques parfaits !). Donc la déviation te prend juste une petite heure, parce que oui, dès qu’on sort des routes principales, on tombe très souvent sur de la gravel road.

L’arrivée à Esperance c’est donc faite le vendredi de Pâques, ce qui nous à bien emmerdé parce que nous n’avons pas pu acheter de quoi picoler et qu’en plus c’était blindé de touristes absolument partout ! Du coup les campings étaient pleins meme dans les NP et nous avons du nous poser dans une zone de débordement pas bien cher qui m’a permis de mettre ma compagne de voyage sous la douche. Nous avons alors pu tester la gentillesse australienne puisque dès que nous avons commencé à cuisiner sur notre petit réchaud pas bien grand mais fonctionnel, des gens sont venus nous proposer d’utiliser le leur. D’autres personnes sont aussi venues nous voir pour nous demander si on voulait utiliser leur rallonge pour recharger notre ordi. J’avoue avoir été franchement surpris de voir ces gens venir te proposer un coup de main alors que tu n’as même pas envisager d’en demander un, c’est tellement agréable.

Une nuit et une nouvelle douche plus tard, nous sommes allés faire la boucle de 40kms à coté d’Esperance qui passe par un grand nombre de plages et que tout le monde fait. C’est sublime, c’est grandiose, c’est 20kms de plages toutes plus belles les unes que les autres mais personnellement je trouve que ca manque de charme, d’un aspect vierge et perdu au milieu de nulle part que l’on ne trouve qu’au fin fond des National Park. C’est sublime mais de là à ne venir que pour ça …

Donc après notre tour des plages et notre passage sur un lac rose qui n’était pas rose ce jour là, nous sommes passé refaire le plein d’essence, d’alcool, de pression des pneus, de liquide pour vitres et avons repris la route du retour pour nous arrêter dans une petite réserve naturelle quelques 70kms plus loin. Je crois que la plage s’appelle Quogi beach, je n’en suis pas sur et j’irai surement vérifier un jour. Les spots de camping étant pleins comme nous nous y attendons, on se gare dans un renfoncement sur le bord du chemin. Le chemin ne mènant qu’a 3 4 emplacements déjà occupés, on ne devrait pas être trop emmerdé.

Après une visite de la plage (je vais arréter de dire qu’elles sont toutes magnifiques et grandioses, j’ai vraiment le sentiment de me répéter, ca devient lassant) remplies de pécheurs et une nouvelle séance photo, nous nous installons sur le bord de la plage avec nos chips, notre vin qui m’a lamentablement trahi (c’est un cubi qui a toujours été pas trop mauvais et ce soir la il était … disons … moins idéal que d’habitude) et Jace, jeune australien de 6 ans qui tente de battre des records de vitesse en descendant des dunes. Peu avant le coucher de soleil (que l’on ne voit pas, la plage est tournée vers l’est) nous voyons l’intégralité des nuages qui finissent enfin par nous dépasser. Parce que oui, ca fait trois jours que nous sommes suivi par un front : on se déplace de 500kms dans la journée, il nous rattrape et nous dépasse dans la nuit, on repasse devant dans la journée, il nous rerattrape dans la nuit … Et là paf ! Demi-tour ! Bien feinté le front ! Maintenant il est tout devant nous et il ne nous laisse que du grand ciel bleu avec des températures bien plus agréables que les 20° qu’on se traine depuis trois jours !

Nous voilà donc sur notre plage à picoler en regardant la mer et en faisant des petits « oui, oui, on te regarde » à Jace. Audrey finit par lancer un défi à notre pile sur pattes : une course jusqu’au caillou la-bas. Elle gagne contre toute attente car Jace se casse la gueule. Il lui demande une revanche sur une descente de dune. Ce coup-ci, elle se fait battre par notre champion. Il commence à faire bien noir et notre terreur, après d’âpres négociations, est envoyé au lit non sans donner rendez-vous à Audrey pour la belle le lendemain matin. Elle ne se réveillera pas. Humiliée par sa récente défaite, elle pense faire de moi sa victime suivante, j’accepte. Au milieu du parcours, elle tente le coup classique du « j’en peux plus, je suis épuisée, cette course est débile, laisse moi m’affaler sur toi le temps que je souffle un peu et comme ça je repars en courant à deux mètres de la ligne d’arrivée sans que tu t’y attendes et je gagne ». Je connaissais la technique et suis donc reparti à trois mètres de la ligne, m’assurant une victoire facile. Namého ! Vieux singe, grimaces, toussa toussa !

Par flemme, je ne développerai pas trop la suite de la soirée qui implique principalement une session photo avec un flash qui ne se déclenche pas et le lever d’une lune orange, presque pleine, au dessus de la mer. Sensationnel.

]]>
https://scopy.eu/?feed=rss2&p=282 0